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Pourquoi?

Depuis l’automne 2018, l’Université dispose d’un Conseil d’éducation autochtone (CÉA) redynamisé et conceptualisé qui se penche dorénavant sur son rôle dans la promotion de la réussite des étudiantes et étudiants (à noter que l’Université doit avoir un CÉA fonctionnel pour recevoir du FEPAA du ministère de l’Éducation de la province de l’Ontario).

Quand? 

Moyen à long terme

Comment? 

La principale exigence consiste en un modeste engagement budgétaire destiné à financer les déplacements des membres du CÉA depuis leurs communautés jusqu’à Ottawa.

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Trois des personnes représentant la communauté des Premières Nations à l’Université d’Ottawa (Conseil des Mohawks d’Akwesasne, Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg et Première Nation algonquine de Pikwakanagan) sont à deux heures de route d’Ottawa. L’Université doit donc établir une politique de rémunération qui couvre les frais de déplacement et les hôtels, surtout par mauvais temps.

Qui? 

Provost | Provost associée ou associé à la planification et aux budgets académiques

Statut? 

Le Bureau des affaires autochtones poursuit son soutien du CÉA pour entretenir l’important lien avec les voix des communautés.

C’est l’occasion pour la haute direction d’échanger avec le Conseil lors de réunions récurrentes, ce qui permettrait de bâtir des liens avec les membres des communautés des PNMI dans la région et de mieux comprendre les priorités du CÉA en s’appuyant sur des cadres de gouvernance existants.

Pourquoi?

Les Affaires autochtones ont collaboré avec Actua à la création d’un programme de mentorat en STIM à l’école secondaire Gloucester ainsi qu’avec la Verna J. Kirkness Education Foundation en vue de promouvoir les disciplines des STIM auprès des filles autochtones au secondaire. La Faculté d’éducation a collaboré avec Màmawi Ensemble à l’organisation de la Journée de la jeunesse pour la réconciliation, qui a réuni 250 élèves du secondaire provenant de quatre commissions scolaires à l’Université d’Ottawa; les élèves ont pu s’y renseigner sur les projets de réconciliation directement auprès de personnes autochtones dans le cadre de conférences et de mentorat.

Outre ces collaborations actuelles, on peut ouvrir des voies à l’accueil des jeunes autochtones sur le campus pendant l’été en les invitant à participer à un éventail d’activités comme un camp sportif, un camp d’alphabétisation, un club de discussion ou de rhétorique, un camp de mathématiques, etc.

De tels camps existent déjà sur le campus, tant du côté de la Faculté de génie que de la collaboration arts et génie, ainsi que dans le cadre du Programme des mini-cours d’enrichissement offert annuellement en mai sur le campus. Tous ces programmes pourraient être adaptés à la programmation autochtone. Nous pouvons également nous associer à Parlons sciences sur le campus pour la prestation de programmes liés aux STIM à l’intention des jeunes autochtones.

Quand? 

Moyen terme

Comment? 

Chercher des occasions de mentorat et de sensibilisation auprès d’autres organismes pertinents comme Indspire, par l’entremise du Centre Michaëlle-Jean (CMJ) et en partenariat avec le corps professoral dans le cadre de ses activités de sensibilisation.

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Coût additionnel minime

Qui? 

Vice-provost aux affaires académiques | Vice-rectorat associé aux affaires étudiantes | Direction, CMJ | Décanat | Vice-décanat

Statut? 

L’Université maintient son engagement à rejoindre les jeunes autochtones en les mobilisant avec tout un éventail d’activités scolaires et communautaires. Plusieurs facultés ont un volet de sensibilisation jeunesse et ont intégré à leur programmation des activités pour les jeunes autochtones.

L’élaboration d’une stratégie concertée entre les facultés, les organismes communautaires et les conseils scolaires de la région est essentielle pour établir un parcours solide et inclusif qui permettra aux apprenantes et apprenants autochtones de réussir dans leurs études à long terme.

Pourquoi?

Mashkawazìwogamig accueille actuellement au Centre plusieurs gardiennes et gardiens du savoir de différentes nations ayant diverses compétences qui leur permettent d’établir une relation auprès de la population étudiante de toutes sortes de manières – des enseignements et de l’aide spirituels en passant par la fabrication de mocassins. Ce programme continuera de croître et de soutenir notre population étudiante.

Le Centre a toutefois besoin d’une gardienne ou d’un gardien du savoir algonquin permanent, plutôt qu’à temps partiel, qui possède une certaine expérience en conseil pour régler au quotidien des questions sur les protocoles et les programmes pour la population étudiante.

Quand? 

Soutien à court terme et à long terme

Comment? 

Une collaboration de la délégation universitaire et de la direction des Affaires autochtones avec les Aînées et Aînés ainsi qu’avec les communautés locales permettra d’identifier la candidature répondant le mieux aux exigences d’un tel poste.

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Cette personne devra recevoir un salaire (de préférence non prélevé sur l’enveloppe du FEPAA), mais aussi un soutien pour les déplacements (p. ex. remboursement du kilométrage, stationnement, indemnité journalière) si l’Aînée ou l’Aîné se déplace depuis une collectivité voisine comme la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg ou la Première Nation des Algonquins de Pikwakanagan.

Qui? 

Délégation universitaire (afin de déterminer les répercussions sur les coûts) | Provost associée ou associé à la planification et aux budgets académiques

Statut? 

Les modalités actuelles avec les gardiennes et gardiens du savoir invités permettent un accompagnement culturel précieux, bien qu’il soit possible d’améliorer davantage la continuité de notre engagement. Le Centre de ressources autochtones Mashkawazìwogamig continue d’entretenir des liens avec les gardiennes et gardiens du savoir des PNMI qui participent au soutien et à la programmation offerts à la population étudiante.

Pourquoi?

Les Affaires autochtones sont responsables de l’organisation d’une gamme d’activités sur le campus qui permettent à la population étudiante et au personnel de vivre des expériences et de participer à des aspects de la culture autochtone, notamment le pow-wow annuel, des conférences données par des personnes autochtones et d’autres événements.

Les dates et les périodes particulièrement commémorées par les peuples autochtones du Canada doivent faire partie du calendrier de l’Université.

Les têtes intellectuelles et militantes autochtones doivent être revalorisées en invitant les facultés à nommer au moins une personne autochtone comme récipiendaire d’un doctorat honorifique tous les ans.

Quand? 

Court terme

Comment? 

Dresser une liste des dates et des événements qui sont au cœur de la vie des personnes autochtones au pays et veiller à ce que l’Université commémore ces dates. Cette liste pourrait inclure une journée réservée ou des journées de commémoration, comme la Journée nationale des peuples autochtones (21 juin), la journée Louis Riel (16 novembre), la Semaine de reconnaissance des traités (novembre), etc., dans le but d’intégrer la vie autochtone au campus.

Rappeler chaque année aux facultés de penser à proposer la candidature, au doctorat honorifique, d’une personne autochtone qui a eu une incidence sur les sociétés autochtones.

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Il n’y a pas de répercussions sur le plan des ressources en ce qui concerne le fait de reconnaître des dates ou d’obtenir ces distinctions honorifiques.

Qui? 

Direction générale des communications | Bureau des cérémonies et événements | Provost | Décanats (pour les nominations des candidatures aux doctorats honorifiques)

Statut? 

L’Université d’Ottawa a intégré des événements de commémoration des PNMI à sa programmation, démontrant son engagement à souligner les événements culturels marquants.

Les unités scolaires peuvent s’appuyer sur ces bases pour intégrer des activités de commémoration à leur programmation régulière et tirer profit des cadres événementiels existants pour générer un engouement. L’approche concertée pour ces initiatives permet d’intégrer les fêtes autochtones à la vie étudiante tout en optimisant les ressources disponibles.