Tout a commencé par un conseil parental : « Quand j’étais au secondaire, mon père m’a dit de trouver une passion et d’en faire une source de revenus », se rappelle Mme Smyth. L’Ottavienne a passé toute son adolescence à jouer au basketball à l’école, puis elle s’est fait dire que l’étude de la kinésiologie pourrait mener à une carrière dans ce sport.
Pendant son baccalauréat à l’Université d’Ottawa, elle n’était jamais bien loin du terrain. Après qu’une blessure récurrente au ligament croisé antérieur a mis fin à sa carrière de joueuse, elle est devenue entraîneuse.
« En étant officielle et entraîneuse, j’ai pu comprendre la stratégie derrière le sport, explique Mme Smyth. J’ai réalisé que j’adorais créer des environnements d’entraînement qui favoriseraient une amélioration maximale à l’intérieur d’un temps donné. »
Après avoir obtenu son diplôme, elle a passé un an en tant qu’entraîneuse adjointe de l’équipe de basketball féminin des Gee-Gees. « Je travaillais avec de jeunes femmes incroyables, dont certaines avaient déjà été mes adversaires. Pendant tout mon parcours de joueuse, je n’avais eu qu’une seule entraîneuse. C’était donc très gratifiant de me retrouver en position d’être un modèle féminin. »

Des Gee-Gees à la NBA
Par sa nature, le basketball est en constante évolution. Il y a de nouvelles stratégies et tendances et des adversaires différents à chaque match. Cette nécessité de toujours apprendre est pour Mme Smyth l’un des éléments qui font la beauté de ce sport. Son passage à l’Université d’Ottawa lui a appris à accueillir les nouvelles expériences, même si les avantages qu’on en retire ne sont pas clairs ou immédiats.
Animée par cette mentalité de croissance, Mme Smyth a décroché deux maîtrises – l’une en éducation et entraînement et l’autre en communication et marketing du sport – ainsi que diverses certifications en entraînement, notamment du Programme national de certification des entraîneurs et du National Coaching Institute, l’un des programmes de formation des entraîneurs les plus réputés. Forte des connaissances qu’elle avait acquises, Mme Smyth a coécrit un livre pour aider les joueuses et les joueurs à développer leurs habiletés.
C’est lors de sa deuxième maîtrise – un programme offert par une université italienne en partenariat avec Euroleague Basketball – qu’elle a découvert l’univers du basketball mondial. Après avoir passé sept ans dans des postes de direction à Canada Basketball, Mme Smyth a entamé un nouveau chapitre professionnel lorsqu’elle est devenue directrice principale des opérations internationales pour le basketball de la NBA en novembre 2019.

Transmettre la passion du sport qu’elle aime tant
En gros, Dawn Smyth contribue à réa