Nous vivons une période particulièrement difficile dans la lutte contre le fléau persistant et croissant de la tuberculose (TB), une maladie transmise par voie aérienne, causée par une bactérie, qui tue plus de personnes que toute autre maladie infectieuse, bien qu’elle soit évitable et guérissable.
La pandémie de COVID-19 a entraîné un sérieux recul des progrès enregistrés en matière de lutte contre la tuberculose en raison de la réallocation des ressources. Aujourd’hui, la réduction de l’aide étrangère par le gouvernement américain, qui avait largement soutenu les efforts internationaux de prévention et de traitement de la tuberculose, risque d’entraver l’accès aux soins liés à cette maladie chronique et d’augmenter ses probabilités de propagation et les risques de développement d’une .
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menée par une équipe de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, guidée par une épidémiologiste et économiste de la santé, tire la sonnette d’alarme sur les « coûts prohibitifs » des soins liés à la tuberculose. Résumant les données actuelles, les nouveaux travaux indiquent que, bien que beaucoup de pays offrent un traitement gratuit contre la tuberculose, de nombreuses personnes atteintes de cette maladie doivent encore débourser des sommes considérables pour avoir des soins.
Dirigée par l’autrice principale la Dre Alice Zwerling, professeure agrégée à l’École d’épidémiologie et de santé publique de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, l’équipe internationale a réalisé une revue systématique destinée à éclairer les décisions sur le fardeau des patientes et patients et les soins rentables liés à la tuberculose.

Pour les responsables politiques et de la santé publique, les revues systématiques telles que cette nouvelle collaboration constituent un élément essentiel de la lutte contre cette maladie chronique, car les programmes de recherche, de traitement et de prévention de la tuberculose sont à court d’argent et les investissements nécessaires sont considérables.
Cette « maladie de la pauvreté », comme on la nomme communément, remonte à des temps anciens et est causée par une bactérie,le Mycobacterium tuberculosis, qui infecte les poumons et se transmet rapidement lorsque des personnes infectées toussent ou éternuent.
La revue réalisée par l’Université d’Ottawa et portant sur 76 études, toutes menées dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, à l’exception d’une seule, a été publiée aujourd’hui par Plos Global Public Health, un forum mondial percutant en libre accès axé sur la recherche en santé publique. L’équipe de presse du journal a sélectionné l’article pour en faire un numéro spécial et l’a présenté dans le cadre d’un effort de sensibilisation des médias.
Voici une des façons dont l’étude décortique les coûts de traitement de la tuberculose : pour les patientes et patients de la tuberculose ayant développé une résistance aux médicaments, le coût total moyen des soins s’élève à 3 617 dollars. Pour les malades de la tuberculose ayant développé une sensibilité aux médicaments (DS-TB), le coût