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Décolonisation, autochtonisation et réconciliation

Wiyaganjig – arbustes fruitiers
La Faculté des sciences sociales (FSS) est fermement résolue à répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) du Canada et du Plan d’action autochtone de l’Université d’Ottawa. Avec l’aide du Comité d’autochtonisation et de décolonisation, notre faculté entend donner corps aux nombreuses initiatives mises sur pied avec ses partenaires autochtones.

Dernières nouvelles

group photo in front of the Kitigan Zibi Kikinamadinan

Première visite officielle de la Faculté des sciences sociales à la réserve de Kitigan Zibi

C'est avec grand plaisir que nous avons effectué notre première visite officielle à la réserve de Kitigan Zibi en tant que représentants de la Faculté…
Trois individus se tiennent côte à côte, le visage masqué. L'un porte un sweat à capuche noir, l'autre un haut violet et le troisième un chemisier orange avec un chapeau à larges bords

Décoloniser l’enseignement supérieur : le projet Wìdòkodàdodà de l’Université d’Ottawa, un pas de plus vers la réconciliation

Grâce au soutien de la professeure Vanthuyne, le projet de recherche Wìdòkodàdodà (Construire ensemble), mené et dirigé par Mike Diabo et Mona Tolley,…
Deux parents embrassant un enfant

L’École de travail social lancera son nouveau microprogramme à l’automne 2024

L’École de travail social de l’Université d’Ottawa est en recrutement!
Plantes

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Conseillère principale à l’éducation autochtone / Conceptrice du processus d'indigénisation

Mme Mona Tolley (B.A., B.Éd., M.Éd., Rez Raised) est anishinabe et a grandi sur le territoire traditionnel algonquin non cédé de la Première Nation Kitigan Zibi. Depuis plus de 20 ans, elle met à profit les modes de savoir et les façons d’être et de faire holistiques de son peuple en les intégrant à sa pratique professionnelle en éducation. La nature de son travail, son expérience de vie, ses connaissances culturelles, sa compréhension des traumatismes historiques de même que sa conscience aiguë de l’importance de la pédagogie autochtone sont autant de facteurs qui l’ont sensibilisée à la nécessité de promouvoir l’éducation autochtone.  En sa qualité de conseillère, elle présente des exposés pour le perfectionnement professionnel du personnel enseignant et mène des consultations avec les commissions scolaires. En parallèle, elle conçoit et donne des cours en études autochtones pour un programme de B.Éd. Elle est actuellement conseillère principale à l’éducation autochtone à l’Université d’Ottawa et conceptrice de programmes d’études pour la Commission scolaire crie. Son objectif : promouvoir l’autochtonisation de l’éducation sous tous ses aspects afin de motiver les jeunes des Premières Nations à poursuivre leurs études.

Rôle et responsabilités à l’Université d’Ottawa

Mme Tolley exerce de nombreuses responsabilités auprès des membres de sa communauté, Kitigan Zibi, et de la grande nation algonquine Anishinabe. Ce sens des responsabilités se reflète jusque dans son rôle de conseillère à l’éducation à l’Université d’Ottawa, où elle se sert des perspectives anishinabe pour faciliter l’enseignement et l’apprentissage et faire valoir la nécessité de décoloniser l’éducation sur tous les tableaux. En tandem avec les autres membres autochtones de la communauté universitaire, elle conseille, instruit, guide et mentore tous ceux et celles qui se consacrent à ce travail de premier plan.

Contacter Mona Tolley à [email protected]

Mme Mona Tolley, Conseillère principale à l’éducation autochtone

Publications récentes

Dussault (Wendat, N. huronne-wendat), Molgat, M., Tolley (Anishinabekwe), K. Z. F. N., & Vanthuyne, K. (2024). . AlterNative: An International Journal of Indigenous Peoples, 20(3), 419-427. https://doi.org/10.1177/11771801241250032

Lisaingo, S., Rogers, M. A., Tolley, M., Beck, A., & Aglukark, K. (2024). . Psynopsis, Canada's Psychology Magazine, 1, 26-27.

Comité de décolonisation et d’autochtonisation

Le Comité de décolonisation et d’autochtonisation de la Faculté des sciences sociales (FSS) a été mis sur pied en 2018 afin de répondre aux appels à l’action en éducation de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, qui portaient sur la nécessité d'amorcer un processus de décolonisation et d'autochtonisation des universités canadiennes.

Depuis ses débuts, le Comité travaille en étroite collaboration avec les acteurs et actrices autochtones du campus, reconnaissant la primauté de leur leadership dans ce processus. Son objectif est  d'encourager des transformations majeures au sein de la Faculté, notamment en promulguant la décolonisation de la pensée dominante, en reconnaissant la pluralité et la légitimité de différentes formes de connaissances ainsi qu’en invitant ses membres à intégrer de manière respectueuse les modes de connaissance, d'action et d'existence des populations autochtones dans la recherche, l'enseignement et la pratique. Une autre préoccupation importante qui mobilise notre comité est de mettre sur pied des ressources qui puissent répondre aux aspirations et intérêts des étudiant.e.s et professeur.e.s autochtones de notre faculté. Ces transformations sont déjà en cours grâce à l'implication des délégués du comité de décolonisation et d'autochtonisation dans chaque unité. Certaines unités ont même développé des plans de décolonisation et d'autochtonisation de leurs programmes (Plan d'unité pour la décolonisation et l'autochtonisation de la faculté des sciences sociales) .

Le comité de décolonisation et d'autochtonisation soutient aussi différentes initiatives et événements ayant pour objectif de sensibiliser et de faire connaître les visions du monde et les savoirs autochtones (exposition d'œuvres d'art autochtone au département de travail social, conférences organisées dans diverses unités en lien avec l'autochtonisation, aînés et gardiens du savoir invités comme conférenciers dans de nombreux cours).

Cette dernière année a été très riche en initiatives diverses qui soulignent l'intérêt grandissant pour le processus d'autochtonisation dans la faculté. Deux unités ont développé et adopté leur Plan d'unité pour la décolonisation et l'autochtonisation de la faculté des sciences sociales. Certains défis importants restent cependant présents et soulignent la nécessité de poursuivre et d'approfondir le travail entamé par le comité et ce faisant, de continue