Farah Qaiser, Audrey Laventure, Max King, Madison Rilling, Chelsie Johnson, Natasha Jakac-Sinclair, Landon Getz, Andréa Cartile, Justine Ammendolia and Marie-Eve Boulanger
Tous les auteurs sont membres du Conseil jeunesse inaugural de la Conseillère scientifique en chef du Canada.
Introduction par Paul Dufour, mentor du conseil jeunesse et professionnel en résidence de l'ISSP.
En août 2019, le bureau de la Conseillère scientifique en chef m'a invité à participer à la sélection d’un groupe d’étudiant(e)s de la prochaine génération, brillant(e)s, passionné(e)s et motivé(e)s, qui formeront le premier Conseil jeunesse de la Dre Nemer. En raison de mes antécédents en matière d'enseignement de la politique scientifique à des étudiants de premier cycle pour l'ISSP et de ma participation à plusieurs autres groupes de politique jeunesse, notamment le Dialogue Sciences et Politiques de Montréal et Students on Ice, on m'a également demandé d'être l'un des mentors du groupe.
Naturellement, j'ai été honoré de relever le défi et le bureau de la Conseillère scientifique en chef a sélectionné 20 candidats parmi plus de 1100 candidatures. L'équipe choisie - diversifiée, interdisciplinaire, à différents niveaux d'études et d'expérience, et représentative sur le plan régional - avait une connaissance de base de ce que sont les conseils scientifiques et la politique scientifique (certains avaient travaillé avec des groupes de politique scientifique pour les jeunes et d'autres groupes de sensibilisation), mais ils étaient clairement intéressés à faire une différence et à exprimer une vision de ce que devraient être la science et la politique du savoir pour leur génération et la suivante.
Leur mandat consistait à fournir à la Conseillère scientifique en chef des points de vue précis et équilibrés sur les questions de science et de politique scientifique du point de vue des jeunes, ainsi qu'à identifier et à informer la Conseillère scientifique en chef sur les principaux enjeux et défis auxquels est confrontée la communauté scientifique canadienne.
Les candidats ont été annoncés publiquement au début de 2020, juste avant le début de la pandémie mondiale. Leur travail et leurs conseils devaient donc être virtuels pendant près de deux ans. De nombreuses réunions Zoom ont eu lieu et, malgré les nombreux défis auxquels ils étaient tous confrontés à l'école, à la maison, au travail, etc.… le Conseil jeunesse a fourni des conseils et des suggestions très efficaces sur les questions clés demandées par la Conseillère scientifique en chef.
Dès le début, le Conseil jeunesse s'est intéressé à l'impact de COVID-19 sur les étudiants. Il a organisé deux discussions virtuelles dans le cadre de la Semaine 2020 de la culture scientifique, a proposé un groupe de discussion pour la conférence 2020 de la CSPC et a participé aux événements annuels suivants de la CSPC. Ils ont travaillé avec d'autres groupes de jeunes et ont également contribué à l'élaboration d'un programme sur les questions clés et les futures voies d'accès aux sciences. L'un des principaux projets a été l'élaboration de leur rapport sur la vision de la science, qui s'est appuyé sur une contribution considérable des membres eux-mêmes et des groupes d'engagement qu'ils ont rencontrés à Ottawa et ailleurs. Tout au long du processus, Mme Nemer et son équipe ont veillé à établir des liens permanents avec les réseaux et les avenues de politique publique pour le Conseil jeunesse.
Le blog du Conseil jeunesse est un résumé de leur produit créatif. Il s'agit d'un plan d'action qui devrait non seulement être lu, mais qui devrait également être mis en œuvre par, avec et pour l'écosystème de la science et de la connaissance dans ce pays. Une autre cohorte de jeunes suivra sous peu et, avec un peu de chance, l'élan derrière l'expérience originale pourra faire progresser une politique de la science et de la connaissance meilleure et plus inclusive pour les générations futures de ce pays.
Le 10 mars 2020, nous - un groupe multidisciplinaire pancanadien de 20 jeunes - avons été choisis par Mme Mona Nemer, Conseillère scientifique en chef du Canada, pour faire partie de son ( CSC-CJ). Notre mandat était vaste : on nous a demandé d'identifier les principaux défis auxquels est confrontée la communauté scientifique et de donner notre avis sur ces questions du point de vue des jeunes.
Une semaine après l'annonce de notre conseil, la pandémie de COVID-19 a forcé l'arrêt de la société, changeant toutes nos vies telles que nous les connaissions. Au cours des trois dernières années, nous avons été témoins de la façon dont les scientifiques et les chercheurs de tout le pays se sont constamment surpassés. Qu'il s'agisse de scientifiques développant des systèmes d'administration de vaccins ou de chercheurs démystifiant la désinformation en temps réel, nous avons tous bénéficié de la science et de la recherche, d'un océan à l'autre.
Maintenant, alors que nous terminons notre mandat de trois ans, nous prenons un moment pour réfléchir à l'avenir de la science au Canada.
Lorsque nous pensons à l'avenir de la science, nous pensons à la jeunesse. Qu'il s'agisse de faire avancer la recherche en tant que stagiaire ou de plaider pour le changement en tant que boursier post-doctoral, c'est cette nouvelle génération de scientifiques et de chercheurs qui travaille sans relâche pour rendre possible un avenir meilleur. Ils y parviennent malgré des , en luttant pour joindre les deux bouts dans un contexte d' et en surmontant d'importants .
Si nous voulons former la prochaine génération de leaders de changement, nous devons investir et offrir des opportunités pour stimuler le potentiel des jeunes et des scientifiques en début de carrière. Dans , nous, en tant que conseil des jeunes, avons insisté pour que la science dans notre pays soit plus ouverte, inclusive, collaborative, interdisciplinaire et réfléchie. Il s'agit d'une questi