¶Ů´ÇłŮĂ© d’une vaste expĂ©rience et d’une passion pour la rĂ©ussite des Ă©tudiantes et Ă©tudiants, il dĂ©butera un mandat de trois ans le 1er juillet 2023. Il est prĂŞt Ă bâtir sur les fondations posĂ©es par sa prĂ©dĂ©cesseure, l’estimĂ©e professeure Sophie ThĂ©riault, et Ă inaugurer une nouvelle ère de croissance et d’innovation Ă la Section.
Le mandat de la professeure Thériault au vice-décanat a été marqué par des initiatives et des réalisations exceptionnelles, comme l’appui au développement du programme de certificat en droit autochtone, l’aboutissement de la réforme du programme de licence qui sera lancé à l’automne 2024 et a création d’un comité sur la lutte contre le racisme et la discrimination.
Le professeur Robitaille a l’intention de reprendre le flambeau pour ces projets, tout en y apportant sa propre vision et son expertise. « [La réforme du programme] a été pensée, réfléchie et élaborée et maintenant, dans la prochaine année, il faudra travailler à sa mise en œuvre, » affirme-t-il.
La réconciliation avec les Premiers Peuples du Canada était un dossier prioritaire aux yeux de la vice-doyenne Thériault et le nouveau vice-doyen partage cette même motivation : « On veut continuer à agir et à trouver des moyens de mettre en œuvre concrètement la réconciliation à la Section. » Conscient qu’il s’agit aussi d’une priorité de la doyenne Sylvestre ainsi que de l’Université en général, le professeur Robitaille ajoute « j’espère bien que la réconciliation constituera un chantier important au cours de mon vice-décanat. » En particulier, il s’engage à s’appuyer sur le succès du certificat en droit autochtone. « J’aimerais travailler avec la professeure Eva Ottawa, sa directrice, pour contribuer à la consolidation et à l’évolution du programme. »
L’élaboration de programmes interdisciplinaires, qui créeraient des ponts entre le droit et les autres disciplines universitaires, lui tient aussi à cœur. « Les juristes doivent maintenant avoir plusieurs compétences différentes », soutient-il. « L’interdisciplinarité avec les sciences sociales, la criminologie, la gestion, et cetera, c’est important pour les juristes d’aujourd’hui, parce que la profession est en transformation. » En encourageant les étudiantes et étudiants à explorer divers domaines de connaissances et en leur donnant la possibilité de le faire, nous les rendrons plus aptes à relever des défis juridiques complexes, ajoute-t-il.
Fort d’une carrière distinguée de 17 ans en enseignement, David Robitaille se sent bien outillé pour soutenir les nouveaux membres du corps professoral à temps plein comme à temps partiel, et pour se mettre au service de la Section de droit civil. Inspiré par le contact humain, il croit fortement en l’importance de cultiver un milieu ouvert qui favorise l’apprentissage; il cherche aussi à donner aux étudiantes et étudiants les moyens d’exprimer leur pensée et de s’engager dans une réflexion critique. Alors qu’il entame ce nouveau chapitre de sa vie professionnelle, il se réjouit à l’idée de travailler en étroite collaboration avec la population étudiante – y compris ses associations – et le corps professoral pour créer une communauté universitaire inclusive et dynamique.
David Robitaille détient une licence en droit de l’Université d’Ottawa (LL.L. 1999), une maîtrise en droit de l’Université Laval (LL.M. 2002) et un doctorat en droit de l’Université d’Ottawa (Ph.D. 2008). Sa thèse de doctorat lui a valu la Médaille d’or de la Gouverneure général du Canada, le Prix d’excellence de l’Association québécoise des professeures et professeurs de droit et la Médaille du Barreau de Paris. Il s’est joint au corps professoral de la Section de droit civil en 2005. Ses recherches et publications récentes portent sur le partage des compétences fédérales, provinciales et municipales en matière d’aménagement du territoire, d’environnement, de transport et de droits et libertés de la personne. Tout récemment, en 2023, il s’est vu décerner le Mérite du Barreau du Québec pour son travail engagé dans la défense des intérêts de la justice, en particulier en matière environnementale.
Le mandat de la vice-doyenne Thériault a été réalisé dans un contexte très difficile – celui de la pandémie – qui a exigé beaucoup d’adaptabilité, de créativité, de dévouement et de leadership de sa part. La doyenne de la Section de droit civil, Marie-Eve Sylvestre, tient à remercier chaleureusement la vice-doyenne sortante pour son travail exceptionnel au cours des dernières années et souhaite la bienvenue au professeur Robitaille : « Je tiens à remercier et à féliciter la vice-doyenne Thériault pour un mandat exceptionnel marqué par l’audace, la créativité et l’innovation! Ses contributions à la réforme et la création de nouveaux programmes s’inscrivent dans la durée et ont eu un impact extraordinaire sur notre faculté. Je suis aussi ravie d’accueillir le vice-doyen Robitaille, un enseignant passionné et un chercheur hors pair qui est très apprécié des étudiants et étudiantes et de toute notre communauté. » 
Nous lui adressons toutes nos félicitations et lui souhaitons beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions.